Alphée Ballester Française, 1981

Biographie
Aujourd’hui, l’ultra connexion prend le pas sur le rêve, l’ennui, le rire, sur l’inattendu. On ne prend plus le temps de se poser ni de réfléchir par soi-même. On ne s’octroie plus le droit de faillir ou de vieillir avec bienveillance. Il faut toujours faire mieux, et plus vite…c’est une quête de perfection sans fin.

Y a t-il encore une place pour le ressenti, le doute, le trouble, l'émotion, pour tout ce qui fait que nous sommes uniques, vivants et humains?

A travers mon travail, je cherche à marquer un temps d'arrêt pour ressentir et voir la beauté. La nature m’inspire, puisqu’à l’image de la nature humaine, elle est fragile et éphémère. La vulnérabilité des êtres et des choses me touche. Je tente d’incarner avec sensibilité et force, une émotion abstraite, mouvante, et intangible, déclenchée par cet environnement en suspens. Je porte un regard sur l’équilibre précaire de ce qui nous entoure.
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Aujourd'hui, l'ultra-connexion prend le pas sur le rêve, l'ennui, le rire, l'inattendu. On ne prend plus le temps de se poser ni de réfléchir par soi-même. On ne s'octroie plus le droit de faillir ou de vieillir avec bienveillance. Il faut toujours faire mieux, et plus vite... c'est une quête de perfection sans fin.

Y a-t-il encore une place pour le ressenti, le doute, le trouble, l'émotion, pour tout ce qui fait que nous sommes uniques, vivants et humains ?

À travers son travail, Alphée Ballester cherche à marquer un temps d'arrêt pour ressentir et voir la beauté. La nature l'inspire, puisqu'à l'image de la nature humaine, elle est fragile et éphémère. La vulnérabilité des êtres et des choses la touche profondément. Elle tente d'incarner avec sensibilité et force une émotion abstraite, mouvante et intangible, déclenchée par cet environnement en suspens. Son regard se porte sur l'équilibre précaire de ce qui nous entoure.