Marine Bléhaut Française, 1992
Marine Bléhaut (née en 1992) est une artiste multidisciplinaire française qui vit et travaille à Paris. Son art se situe à la croisée de la vidéo, du dessin, de l'art numérique et de l'intelligence artificielle.
Forte d'une formation en histoire de l'art, en littérature anglaise et en management artistique, elle a d'abord exploré le dessin contemporain. En 2021, elle a élargi sa pratique aux médias numériques, à l'IA et au cinéma expérimental, s'inspirant des possibilités offertes par le web3 aux créateurs.
Ses œuvres ont été présentées à l'international, notamment lors d'expositions à la NFT Factory Paris, à la NFT Londres 2022 et à la NFC Lisbonne 2023. Son premier film expérimental a été acquis par le Museum of Crypto Art (MOCA) et elle a été nommée parmi les « 100 WOMXN ARTISTS TO FOLLOW IN THE NFT SPACE ».
Elle participe régulièrement à des événements et tables rondes internationaux sur la fusion de l'art et de la technologie. Parmi ses expositions récentes et à venir, citons « Virtual Reverence » (2024, Elios Art Gallery, Paris) et « AI, My Sparring Partner » (2024, Havas x 1703, Paris).
Fortement inspirée par le cinéma, l'art numérique et l'imagerie d'archives, l'œuvre de Marine Blehaut s'appuie sur des archives d'IA et des films expérimentaux. S'appuyant sur la manipulation de la mémoire, l'empathie et le regard féminin, son travail aborde de multiples sujets tels que la procréation, l'imagerie de la mort et la guerre.
À partir d'images originales et d'archives générées par l'IA, elle crée des films-collages, des fragments vidéo et des collections de photos. En manipulant des archives réelles et fictives, elle intervient dans la mémoire collective, crée des récits, des identités et des rituels alternatifs, remettant en question les perspectives dominantes et redéfinissant notre rapport aux images et à l'histoire.
En créant de nouveaux récits fragmentés, elle invite le public à réfléchir à la fragilité et à la fragmentation des archives, ainsi qu'aux choix politiques quant à leur exposition, leur diffusion et leur utilisation. Considérant les archives comme une matière première humaine, elle crée un espace pour les mémoires contemporaines, en dehors des récits conventionnels et du rôle traditionnel des archives.
Elle a créé plusieurs collections et espaces, tout d'abord avec
Ars Moriendi, une collection générée d'images post-mortem, visant à recréer et à interroger l'impact de l'IA dans les rituels funéraires. La collection de photos IA Newborn Machine présente des portraits de nouveau-nés pour réfléchir à la pression massive exercée sur la procréation et à l'impact de l'IA sur ce sujet. Enfin, Looking at you, looking at them (LAYLAT) est une collection de fragments vidéo IA, archives perdues de femmes confrontées au regard du spectateur, avec dignité et sérénité. Sa pratique s'inspire d'artistes et de vidéastes tels que Lee Shulman, Trevor Paglen, Maria Mavropoulou et Morehshin Allahyari, ainsi que des cinéastes Bill Morrison, Harun Farocki et Christian Marclay.
Elle participe régulièrement à des événements et tables rondes internationaux sur la fusion de l'art et de la technologie. Parmi les expositions récentes et à venir, citons « Virtual Reverence » (2024, Elios Art Gallery, Paris) et « AI, My Sparring Partner » (2024, Havas x 1703, Paris).